JULES MONNEROT
Jules Monnerot
Jules Monnerot (né le 28 novembre 1909 à
Fort-de-France - mort le 4 décembre 1995 à Saint-Germain-en-Laye) est un
essayiste, sociologue et journaliste français.
Il est le cofondateur à 25 ans du Collège de
sociologie (1939), avec Georges Bataille et
Roger Caillois, puis de la revue Critique (1946); il collabore aussi à la revue
Acéphale.
Jules Monnerot (1909 - 1995) es un ensayista,
sociólogo y periodista francés. Fue co-fundador a los 25 años de la Facultad de
Sociología (1939), con Georges Bataille y
Roger
Caillois, colaboro con la revista Critique (1946); También trabajó
con la revista Acéphale.
En su página se escribe:
Este sociólogo francés
(1908-1995) se encontró en el origen del declive intelectual del mayor flagelo
del siglo XX, el comunismo, el que describió en 1949 como una religión secular
conquistadora comparable al islam, y refutó su doctrina, el marxismo.
Para 1963, él ya había anunciado
el fracaso de la Unión Soviética.
Monnerot tiene la peculiaridad de
ser a la vez conocido y censurado. Censurado en Francia, donde ningún gobierno
ha querido luchar contra el comunismo; y esto, a pesar del colapso soviético,
sigue siendo una parte integral de nuestra sociedad, consolidada por una
central de trabajo de planificación de agotamiento y reforzado por los medios
de comunicación cuyo lenguaje nunca se aleja de los prejuicios marxistas.
Este lenguaje, Monnerot lo ha
dilucidado hace más de cincuenta años: es el de la guerra psicológica contra
los franceses a aceptar lo que no quieren, por ejemplo: la islamización de
Francia, o más, la Europa, la que se nos quiere imponer. El disidente soviético
Vladimir Boukovski podría decir: "he
vivido en su futuro" (Revista World y Vida, 24 de febrero de 2007)
Monnerot renovó la sociología
francesa, la de una investigación básica sobre la acción histórica, para dar
una base sólida a la política.
Un sociólogo que debe ser
estudiado en las facultades e institutos de investigación. (M. M., T. M., Y.M.)
L'engagement politique de Monnerot commence au sein du
surréalisme et de l’extrême gauche intellectuelle et bifurque ensuite vers
l'anticommunisme et l'extrême droite. Parmi les nombreux livres qu'il a
publiés, on peut citer La Poésie moderne et le Sacré, Les faits sociaux ne sont
pas des choses, Sociologie du communisme, Les Lois du tragique.
Monnerot est le fils de Jules Monnerot, journaliste et
cofondateur du Parti communiste martiniquais. Il est élève du lycée Schœlcher
de Fort-de-France, puis brillant boursier au lycée Henri-IV à Paris. Il échoue
néanmoins au concours d’entrée de l’École normale supérieure en 1930. Il
fréquente dans les années 1930 les milieux surréalistes.
Son diplôme d’études supérieures à la Sorbonne porte
sur L’histoire et la philosophie du jeune Karl Marx avant le Manifeste
communiste. Il consacre ses premiers travaux à la poésie surréaliste dont il
propose d’analyser le caractère religieux et irrationnel. Durant la Deuxième
Guerre mondiale, il est volontaire dans l’infanterie et d’octobre 1940 à août
1944, il appartient au réseau de résistance « Ceux de la Libération ».
Il publie ensuite un ouvrage
polémique analysant l'épistémologie des sciences sociales, dans
lequel il prend position contre la conception d'Émile Durkheim qui propose
d'étudier les « faits sociaux » comme des « choses ». Héritier de la tradition
sociologique italienne, Monnerot se revendique plutôt de Vilfredo
Pareto, de Gaetano Mosca et de Robert Michels.
La même année, en 1945, il fait paraître un recueil de nouvelles proche de
certaines proses de Georges Bataille.
De 1948 à la dissolution de « Ceux de la Libération »
en 1953, Monnerot siège au Conseil national du Rassemblement du peuple français
fondé par le général de Gaulle. Durant cette période, il écrit dans la revue
Liberté de l'Esprit dont le rédacteur en chef est Claude Mauriac avec, entre
autres, Roger Caillois, Raymond Aron et JacquesSoustelle. De 1951 à 1957, les généraux de La Chapelle et Lecompte
qui dirigent l'École de Guerre font appel à Monnerot pour donner des cours sur «Le
renouvellement de la stratégie politique par le marxisme révolutionnaire au xxe
siècle » (à la suite du succès retentissant de Sociologie du communisme).
À la même époque, le gouvernement de la République
fédérale d'Allemagne (Chancelier Konrad Adenauer) lui demande une consultation
au cours de l'enquête qui précéda l'interdiction du parti communiste
ouest-allemand. En 1959, Monnerot rompt publiquement tous ses liens politiques
avec le général de Gaulle dont les positions concernant la guerre d’Algérie
sont opposées aux siennes ; il se rapproche définitivement des milieux
nationalistes et monarchistes (il collabore à la Nation française de Pierre
Boutang, issu de l'Action française).
Le Coup de Prague de février 1948 l'avait incité à
réfléchir sur l'essence du communisme et à rédiger sa Sociologie du communisme
(1949)1 qui lui apportera une notoriété importante tout autant que l'hostilité
durable des universitaires et intellectuels proches du Parti communiste.
Suivront une série d'études monumentales sur la sociologie de la révolution et du
fascisme. Cette utilisation du concept de « religion séculière » et ce
rapprochement du communisme avec la religion, et en particulier avec l'Islam,
vaudront à son auteur une polémique restée célèbre avec HannahArendt qui lui reproche de
confondre des concepts incompatibles.
En fait, les ouvrages de Monnerot ne sont
pas des études empiriques et n'optent pas pour la «neutralité axiologique »
wéberienne. Ses grandes études relèvent d'une approche que l'auteur nomme «
étiologique » ou « clinique », où les idéologies sont analysées comme des
mythologies politiques. Enfin, ces études engagées en appellent à un contrôle
de l'enseignement et des universités pour éviter la propagation des idées
communistes (en particulier Sociologie de la révolution et Démarxiser
l’université (1970))
Anticommuniste, proche un certain temps des milieux de
la gauche, puis des membres du Collège de sociologie et de Raymond Aron,
Monnerot se rapproche ensuite de l'extrême droite. Il participe à un séminaire
du GRECE-Bruxelles, la branche belge de la «nouvelle droite », dirigée par
Robert Steuckers, sur « la Sociologie de la révolution ».
Pendant les années
1980, il est membre du «conseil politique et scientifique » du Front national.
Au début des années 1990, Monnerot démissionne de ses fonctions au FN à la
suite d'un désaccord avec Jean-Marie Le Pen sur
la politique à adopter lors de la guerre du Golfe. Ce geste lui vaut une
condamnation de Bruno Mégret, alors secrétaire général du parti, qui lui
reproche la faiblesse de son engagement politique.
Jules Monnerot.
Sociologie du communisme, Paris, Gallimard, 1949. Nouvelle édition 1963,
précédée de «L’avenir du communisme en 1963». Édition de 1979: Sociologie du comunismo:
échec d'une tentative religieuse au XXe siècle, Paris, Hallier. Édition
2004-2005 en 3 vol.
Jules Monnerot.
Intelligence de la politique I. L'Anti-providence, Paris,
Gauthier-Villars, 1977.
Jules Monnerot. Intelligence de la politique II.
Introduction à la doxanalyse, Paris, Gauthier-Villars, 1978.
Jules Monnerot.
Désintox. Au secours de la France décérébrée, Paris, Albatros, 1987.
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