sábado, 20 de diciembre de 2014

Charles Baudelaire's Fleurs du mal

Charles Baudelaire's
Fleurs du mal / Flowers of Evil




Présentation des Fleurs du Mal
Ce recueil de 100 poèmes a été publié le 25 juin 1857 à Paris chez Poulet-Malassis. Ces poèmes sont répartis en 5 sections comportant respectivement 77, 12, 3, 5 et 3 poèmes. Ils sont précédés d'une dédicace à Gautier et du poème au lecteur.

Les 5 sections initiales sont : Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort.

Une seconde édition augmentée de 35 poèmes nouveaux (et d'une section inédite : Tableaux parisiens) est publiée en 1861. L'édition définitive des Fleurs du Mal a été publiée en 1868, après la mort de Charles Baudelaire (1821-1867).

Ce recueil est mal accueilli, par la critique. Seuls quelques-uns, dont son ami Barbey d’Aurevilly, défendent la poésie de  Charles Baudelaire. Le 5 juillet 1857 parait un violent article du Figaro, qui tout à la fois assure une grande notoriété au poète et le conduit devant les tribunaux.

En août 1857, six mois après le procès de Madame Bovary (pour des chefs d'inculpation similaires: immoralité et obscénité), Baudelaire est condamné ( Flaubert ne l'avait pas été)  pour "offense à la morale publique, ... la morale religieuse et aux bonnes mœurs". Il est condamné à 300 francs d'amende et à la suppression de six poèmes. Ces 6 poèmes seront publiés à nouveau, en 1864, en Belgique dans le Parnasse satyrique du dix-neuvième siècle.

Baudelaire a apporté un soin particulier à la disposition de son recueil. Les Fleurs du Mal ne sont pas une succession de poèmes qui prennent place au fur et mesure de l’inspiration de l’auteur. Baudelaire les a disposés suivant un itinéraire bien précis. Il est d'ailleurs une lettre célèbre adressée en 1861 par Baudelaire à Vigny : " le seul éloge que je sollicite pour ce livre est qu'on reconnaisse qu'il n'est pas un pur album et qu'il a un commencement et une fin."

L'édition définitive des Fleurs du mal a la structure suivante:


    Spleen et Idéal (poèmes I à LXXXXV)
    Tableaux parisiens (poèmes LXXXXVI à CIII)
    Le Vin (poèmes CIV à CVIII )
    Fleurs du Mal (poèmes CIX à CXVII )
    Révolte (poèmes CXVIII à CXX)
    La Mort (poèmes CXXI à CXXVI)


A la Lettre link
Les fleurs du mal
Les Fleurs du mal analisé 1
Les Fleurs du mal analisé 2
Les Fleurs du mal expliqué



Two editions of Fleurs du mal were published in Baudelaire's lifetime — one in 1857 and an expanded edition in 1861. "Scraps" and censored poems were collected in Les Épaves in 1866. After Baudelaire died the following year, a "definitive" edition appeared in 1868.

L'Ennemi

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?

— Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie!

— Charles Baudelaire



Les fleurs du mal
http://fleursdumal.org/poem/109

Fleurs du mal / Flowers of Evil. 1857 Edition

Baudelaire's poetry was well-known long before it was collected in Les Fleurs du mal in 1857. A few scattered poems had appeared in journals and reviews, and Baudelaire had also achieved notoriety reciting his lurid verses aloud. Several times he announced that he was going to publish a collection of poems, giving titles such as Les Lesbiennes (The Lesbians) and Les Limbes (Limbo). However, the definitive title was not to come until 1855, when "fleurs du mal" was suggested by his friend Hippolypte Babou, and publication was not to come until 1857, when his friend Auguste Poulet-Malassis printed the first edition of "ces fleurs maladives," as Baudelaire wrote in the dedication.

Les Fleurs du mal appeared on the bookshelves of Paris in June 1857. Eleven hundred copies had been printed for sale, with an additional twenty copies hors commerce printed on fine paper. Within a month, the French government initiated an action against the author and the publisher, accusing them of outrages to public morality. On August 20th, a French court acknowledged the literary merit of the book as a whole but demanded that six poems be deleted on moral grounds. In a pattern now familiar, however, the trial only served to create a sensation, and by the following summer the initial printing of Les Fleurs du mal was sold out.

The six poems censored from the first edition are indicated below by red guillemets like this ».

Les fleurs du mal
http://fleursdumal.org/1857-table-of-contents



La littérature française chez moi


Je veux finir l'année avec cette revue de la littérature française principallement. Je présente parce que je satisfais mon esprit. C’est une oasis où je peux oublier le jour à la misère à laquelle je fais face et pour un moment, je suis rassuré.



Regardez La Grande Librairie spéciale "Les 20 livres qui ont changé votre vie"

A l'occasion des 20 ans de France 5, nous vous avons donné la parole pou vous demander “Quel livre a changé votre vie ?". Vous avez été des milliers à répondre à cette question depuis la rentrée littéraire et nous vous en remercions.
 
Pour dévoiler et commenter ce classement inédit, François Busnel s'est entouré de passeurs et d’amoureux des mots : Jean d’Ormesson, Boris Cyrulnik, Amélie Nothomb, Erik Orsenna, Jean Teulé, Marie-Hélène Lafon.
Plus d'infos

Les livres
    Le Petit Prince     Antoine de Saint-Exupéry
    Gallimard jeunesse / 2013

    « J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. ...
  
 L'étranger     Couverture l'étranger Albert Camus
    L'étranger     Albert Camus     Gallimard / 1972
    Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirer...
   
    Voyage au bout de la nuit     Louis-Ferdinand Céline     Gallimard / 2011
    «– Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal!...
    – T'as raison, Arthur,...     L'écume des jours     Boris Vian
    Lgf / 1997     Biographie

    Boris Vian, né le 10 mars 1920 et décédé le 23 juin 1959, est une figure mythique du Paris d'après-guerre. Il...

    A la recherche du temps perdu Proust     Marcel Proust     1913

   À l’instant où je mis en bouche la madeleine, je fus pris d’une étrange sensation : les souvenirs de mon enfance ressuscitèrent. En même temps que...

    Alain Fournier Le Grand Meaulnes      1913
    À la fin du XIXe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteur...

    L'Alchimiste     Paulo Coelho

    Anne Carrière     Belle du seigneur
    Albert Cohen     Gallimard / 2011

    « Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d'eux seuls préoccupés, goûtaient l'un à l'autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d'...

    Les Fleurs du Mal     Charles Baudelaire     Gallimard / 2005

    Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). A la n...

    La peste     Albert Camus     1947
    «– Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux?
    – J'attends le résultat des analyses.
    – Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'a...
 
  Harry Potter
    Harry Potter à l'école des sorciers
    J. K. Rowling     Gallimard-Jeunesse / 1997
    Harry Potter à l'école des sorciers est le premier tome des aventures du jeune sorcier Harry Potter.
    Résumé :     Harry Potter est un garçon ordinaire. Ma...
    1984

   George Orwell
    Folio / Gallimard / 1972     448 p. - 8,40 €

    "De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le m...

    Le monde selon Garp     John Irving     1978
 
  Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Pu...
   
    Crime et Châtiment :     Dostoievski     1866
    «Raskolnikov se mit à trembler de tout son corps comme un homme frappé d'un coup terrible.- Mais... alors... qui... est l'assassin ? balbutia...
   
    Le seigneur des anneaux     J.R.R. Tolkien
     Une contrée paisible où vivent les Hobbits. Un anneau magique à la puissance infinie. Sauron, son créateur, prêt à dévaster le monde entier ...

    Le Parfum     Patrick Süskind     1986
    Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. S...

    Le Journal d’Anne Frank     Anne Frank     1947
    C'est d'abord pour elle seule qu'Anne Franck entreprend l'écriture de son journal le 12 juin 1942. Mais au printemps 1944, le gouvernement néerlan...

    Madame Bovary     Gustave Flaubert     1857
    C'est l'histoire d'une femme mal mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves, de ses chimères, de sa mort. C'est ...

    Les Misérables     Victor Hugo, Guy Rosa     Lgf / 1998

    Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers...

Link a la emisión de Paris5


Le français aujourd’hui: Du François au français
Naissance et évolution du français

Le français est une langue romane. Sa grammaire et la plus grande partie de son vocabulaire sont issues des formes orales et populaires du latin, telles que l’usage les a transformées depuis l’époque de la Gaule romaine. Les Serments de Strasbourg, qui scellent en 842 l’alliance entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, rédigés en langue romane et en langue germanique, sont considérés comme le plus ancien document écrit en français.

Au Moyen Âge, la langue française est faite d’une multitude de dialectes qui varient considérablement d’une région à une autre. On distingue principalement les parlers d’oïl (au Nord) et les parlers d’oc (au Sud). Avec l’établissement et l’affermissement de la monarchie capétienne, c’est la langue d’oïl qui s’impose progressivement.

Mais on peut dire que la France est, comme tous les autres pays d’Europe à cette époque, un pays bilingue : d’une part, la grande masse de la population parle la langue vulgaire (ou vernaculaire), qui est aussi celle des chefs-d’œuvre de la littérature ancienne (la Chanson de Roland, le Roman de la rose...) ; d’autre part, le latin est la langue de l’Église, des clercs, des savants, de l’enseignement, et c’est aussi l’idiome commun qui permet la communication entre des peuples aux dialectes plus ou moins bien individualisés.

Malgré la progression continue du français, cette coexistence se prolonge jusqu’au XVIIe siècle, et même bien plus tard dans le monde de l’Université et dans celui de l’Église.

Link a la page de l'Academie française



La littérature aujourd’hui : populaire ?
Sylvie Ducas
Dans son célèbre essai – La crise de la culture –, Hannah Arendt invite à resituer le débat public sur la culture – et donc la culture littéraire qui nous intéresse ici – dans des problématiques où les questions de l’autorité, de la liberté, de l’éducation et du goût, centrales pour qui réfléchit à ce que « culture » veut dire, sont réinterrogées à l’aune d’une société de consommation et d’une culture de masse qui sont bien encore les nôtres, dans lesquelles la littérature, transformée en simple objet de loisir et de divertissement, se dévoie, jusqu’à se vendre aujourd’hui, selon certains, « à prix cassés 1 » sur le marché des biens culturels.

Une soixantaine d’années ont passé depuis ce constat critique. Or qu’en est-il de la culture littéraire en régime démocratique et marchand ? Comment ressaisir, à partir de cette question, toute la polysémie de l’adjectif « populaire », à savoir : « ouvert au plus grand nombre, au plus large public », voire lié aux industries de masse, mais aussi « ayant du succès, de la popularité », et réfléchir aux enjeux culturels de cette littérature dite « grand public », aux formes nouvelles et plurielles qu’elle revêt, à l’heure d’une prescription littéraire de plus en plus conditionnée par l’hyperchoix et/ou la révolution numérique du web 2.0 2 ?

Sans prétendre à un bilan exhaustif de la production littéraire dite de masse aujourd’hui, de sa popularité et de son succès via les circuits de grande production et de grande diffusion qui sont les siens – et à laquelle nous limitons cette étude –, nous adopterons toutefois le parti pris d’une littérature au pluriel, comme Michel de Certeau parle d’une « culture au pluriel ». 

Autrement dit, une ou des littérature(s) capable(s) de donner « forme neuve au présent et produire ces voyages de l’esprit sans lesquels il n’est point de liberté 3 », non sans lucidité toutefois quant aux enjeux commerciaux et/ou politiques que recouvre cette « combinatoire de forces en compétition ou en conflit développ[ant] une multitude de tactiques en des espaces organisés à la fois par des contraintes et des contrats », cette « prolifération d’inventions en des espaces contraints 4 » qu’on appelle « culture ». 

Littérature dite « générale », donc, selon le jargon des éditeurs, mais aussi littératures au succès populaire lié à une industrie culturelle (le livre bon marché reproductible en masse), littératures des « mauvais genres » aussi (bande dessinée, manga, littératures de l’imaginaire, littérature policière), longtemps dévaluées mais actuellement en pleine voie de reconnaissance, ou encore littérature(s) en réseau 5, que certaines enquêtes de terrain nous ont permis d’étudier et de questionner.

Consulter

Libros más vendidos el 2015

Marguerite Duras MARGUERITE DURAS (1914-1996)

Marguerite Duras
MARGUERITE DURAS
(1914-1996)





Marguerite Duras (de nombre real Marguerite Donnadieu) nació el 4 de abril de 1914 en Gia Dinh (Vietnam), localidad cercana a Saigón que por aquella época pertenecía a la Indochina francesa.

Marguerite Duras, para quien escribir era "aullar sin ruido" y confesar se dedicó con vehemencia toda su vida a escribir. Los libros de la escritora francesa, son un clásico de la literatura universal.

El amante deslumbró por la sinceridad que derramó Duras al relatar su intimidad y sexualidad. Su padre, profesor de matemáticas y colono, murió cuando ella tenía cuatro años. Su madre, maestra, que tuvo otros dos hijos después, se dedicó a cuidar las tierras en una precaria situación económica, y aceptó que, al menos por una vez, su jovencísima hija Marguerite se prostituyera.
 
Una experiencia que dejó una marca imborrable en Marguerite Duras, que alimentó su escritura y empezó a esculpir como en el barro las arrugas de su vida, que luego plasmaría en El amante, la novela con la que ganó el premio Goncourt en 1984, que fue todo un éxito, traducido a 40 idiomas. "Fue esa tarde cuando Léo me besó en la boca. Lo hizo por sorpresa. Experimenté una repulsión verdaderamente indescriptible..."
 
Así escribe Marguerite Duras su encuentro con el que sería el protagonista de El amante. "A los 18 años envejecí" Y también, "A los 18 años envejecí. No sé si a todo el mundo le ocurre lo mismo...ese envejecimiento fue brutal", decía Duras, dando prueba de que la autora francesa no escribió una sola línea que no hubiese vivido. Convirtió su vida en su propio material literario. Al morir, dejó tras ella 19 películas y más de 50 textos entre novelas, relatos, obras de teatro y guiones


L'Amant: Marguerite Durás

El amante deslumbró por la sinceridad que derramó Duras al relatar su intimidad y sexualidad, en la compleja relación que mantuvo con Léo, el comerciante chino al que conoció en un transbordador que cruzaba el río Mekong, cuando ella tenía quince años y él veintiséis. El éxito de
El amante le llegó cuando ella tenía 70 años, pero en su vida no hizo otra cosa que escribir, escribir novelas, cine o teatro, para chillar en silencio contra el olvido.

Cuando murió, Marguerite Duras dejó tras ella 19 películas y más de 50 textos entre novelas, relatos, obras de teatro y guiones de cine, sin contar con los numerosos artículos escritos en prensa. Una vida que estuvo marcada por una dura infancia y adolescencia pero también por su juventud en un contexto político explosivo. A los 18 años Duras se trasladó a París a estudiar Derecho, Matemáticas, Ciencias Políticas y Económicas.

Todos los hombres son homosexuales en potencia, sólo les falta saberloDuras se casó en 1939 con el escritor Robert Antelme, autor de La especie humana, quien fue delatado y arrestado por la Gestapo en 1942 y llevado a Buchenwald. Ella se enroló también en las filas de la Resistencia y allí conoció a François Mitterrand y a Dyonis Mascolo, con quien tuvo un hijo, Jean Mascolo.

Militante del Partido Comunista Francés, que abandonó pronto, Marguerite Duras también fue deportada a Alemania. Pero una vez terminada la guerra se diluyó en la escritura y el alcohol. Sus primeros relatos aparecieron en la revista Les temps modernes, fueron considerados de tono existencialista pero luego, ya en los años 50, se la calificó como la figura del Nouveau roman. Su primera novela

En 1943 publicó su primera novela, Los impúdicos, a la que siguieron La vida tranquila y su dedicación también al cine como guionista y más tarde como realizadora. Fue guionista de Hiroshima, mon amour, el gran éxito de Alain Resnais, y dirigió India Song y Noche negra en Calcuta.


Toda su obra lleva su carne como nutriente y todo su universo sensitivo, por eso terminó exhausta y con varios comas etílicos. Su escritura depurada hasta el máximo, lírica, muy sintética y llena de música es un sello inconfundible de la autora de El amante de la China del Norte, El amor, Escribir, Los ojos azules pelo negro, El arrebato de Lol V.Stein o Emily L, entre otros títulos. Libros que están todos ellos en la editorial Tusquets, que acaba de reeditar su obra.

Marguerite Duras pasó los últimos años de su vida, hasta su muerte en 1996, con Yann Andrea, su último amante, compañero, cocinero y chófer, 40 años menor que ella y homosexual. "Todos los hombres son homosexuales en potencia, solo les falta saberlo", escribió Duras. En la actualidad, la obra completa de esta escritora forma parte del catálogo de la prestigiosa colección de La Pléiade, de Gallimard, donde están los clásicos. *Consigue toda la obra de la autora francesa en PopularLibros.



La figure de l'alterité dans "L'Amant de la Chine du Nord" de Marguerite Duras

Quién hubiese pensado que en sus primeros libros, Los caballos de Tarquinia o Un dique contra el pacífico y La vida tranquila, Marguerite Duras escribía bajo la influencia de Hemingway y de Faulkner, autores que formaban parte de las lecturas, ella, que leyó muchísimo, la que se había imaginado escribiendo, desde niña, frente a su madre, sentada a una mesa, sin hacer caso a su indiferencia. Que una niña de doce años dijese que iba a escribir no tendría mayor importancia, eso importaba para los hijos hombres, pero para ella será una manera de extraer cosas que se "quedan en el cuerpo sin enunciarse", una forma de nacer de nuevo al mundo, de emerger hasta parecerse a ese rostro destruido de sus últimos años.

Conocemos esa frase que alguien le dice en un vestíbulo de su libro El amante: "Me dijeron que usted era bella, pero ahora me parece mucho más hermosa, con ese rostro devastado".
Reseña del artículo “Marguerite Duras o la sagrada escritura”

Reseña del artículo “Marguerite Duras o la sagrada escritura”

En este breve ensayo Greta Rivara realiza un comentario en torno a algunos aspectos de la obra de Marguerite Duras, una de las autoras más importantes de la llamada nouveau roman y de la literatura contemporánea en general. Puede leerse el texto completo aquí.

Rencontrés a Durás

domingo, 21 de septiembre de 2014

Poesía

Fray Luís de León




ODA I
VIDA RETIRADA 


¡Qué descansada vida
la del que huye del mundanal ruïdo,
y sigue la escondida
senda, por donde han ido
los pocos sabios que en el mundo han sido; 

... 

Link



Cuentan de un sabio que un día
[Fragmento de La vida es sueño]
Pedro Calderón de la Barca
Cuentan de un sabio que un día
tan pobre y mísero estaba,
que sólo se sustentaba
de unas hierbas que cogía.
¿Habrá otro, entre sí decía,
más pobre y triste que yo?;
y cuando el rostro volvió
halló la respuesta, viendo
que otro sabio iba cogiendo
las hierbas que él arrojó.
Quejoso de mi fortuna
yo en este mundo vivía,
y cuando entre mí decía:
¿habrá otra persona alguna
de suerte más importuna?
Piadoso me has respondido.
Pues, volviendo a mi sentido,
hallo que las penas mías,
para hacerlas tú alegrías,
las hubieras recogido.

domingo, 7 de septiembre de 2014

Richard David Precht: The philosopher

Richard David Precht: The philosopher

When someone takes you on a long intellectual journey with such ease and versatility as Richard David Precht, then it’s an absolute pleasure to accompany him.
March 14, 2013

Not only that, it’s a real achievement that has been rewarded with 700,000 readers in 16 languages. This German bestseller is not exactly based on the stuff you would think dreams are made of: philosophy.

Richard David Precht has written the most successful non-fiction book on philosophy ever published in Germany. The bestseller Who Am I – And If So, How Many? has already been translated into 16 languages and earned much praise from critics.

Precht acts as your travel guide helping you overcome the otherwise unwieldy obstacles presented by Kant, Wittgenstein & Co. as he takes you on his mentally stimulating world trip. He has the gift of presenting philosophy in a popular idiom, served in concise yet substantial portions, and able to satisfy the appetites of readers who don’t happen to spend their professional lives in that proverbial ivory tower, but nevertheless occasionally ask themselves where they really come from, where they’re going and what it all means anyway. 

It is for these readers that Richard David Precht, who was born in 1964, devised a title that sounds a bit nonsensical but conceals a subtlety of meaning: Who Am I – And If So, How Many?  These are the nighttime words of a husky-voiced friend reveals the author, who likes to season his narrative with anecdotes and entertaining experiences. 

Whether wacky poetry or a confidently contrived bestseller title, it could also be a handicap. After all, buyers who tend to avoid self-help titles on principle could fail to recognize that the impish cover conceals a competent story revolving round philosophical questions. The real appeal lies in the fact that the answers provided by thinkers such as Descartes, Rousseau, Nietzsche or Sigmund Freud are neatly compared with the insights of present-day natural sciences. And although the author’s favorite forays focus on brain research, he always returns to the safety of Kant. 

As a result the book is not only an exhilarating ride through the history of philosophy, it is also an understandable outline of brain research, from its curious beginnings to the most recent studies, including “excitations” and tendencies to arrogance, when “neuroscientists believe their research is likely to put philosophy and maybe even psychology out of a job”. Precht knows how to sift through the arguments and lend clear contours to the struggle for superiority in our neurobiological times, for instance in the competition between Freudians and neuroscientists who “would like to delete the ego altogether”. He also reveals the great forest that can hardly be seen for trees with his “guide to the jungle of the sciences”. 

In Who Am I – And If So, How Many?  Precht has created a three-pronged clearing with Kant’s basic questions: What can I know? What should I do? What can I hope for? 

In the first chapter he illustrates the preconditions for thought, with the help of such things as the John Lennon song Lucy in the Sky with Diamonds. And he takes a look at how things may have begun with the human animal millions of years ago, when the brain rapidly tripled in size. The precarious borderline drawn between humans and animals is the theme that lies closest to his heart. He investigates it again in part two, this time from the classical philosophical perspective of ethics: Is the human being an animal capable of moral actions? Should we eat animals? How should we treat anthropoid apes? Sometimes, just to jolt our minds, Precht paints horror scenarios in which humans are not the “summit” of creation but merely animal material. 

Again with Kant, together with the utilitarian Jeremy Bentham, the book takes a deep look at bioethical questions which are not only an age-old source of scandal but have long since shaken legislation and medical science. In a recent interview with the German magazine Stern, Precht maintained that particularly neuroscientists have “to a certain extent seized power”. But in his opinion the natural sciences and the humanities should be combined again as far as inquiries into the human being are concerned. In this respect, philosophy should by no means retire to “refurbish old buildings in the area of the mind”. Instead it should focus more on contemporary questions: “Philosophy is empty without the natural sciences, and the natural sciences are blind without philosophy.” 

Richard David Precht creates multiple connections in many respects, not simply between individual islands of discipline. During the “philosophical journey” he repeatedly couples the antagonistic concepts of intellect and emotion. Who rules the world? Does Kant’s exhortation to goodness still apply? What is fashionable today? The mind is the mere servant of the will, maintained Schopenhauer. Yes, who’s in command of the mind? Is the ego merely rooted in materials? Is it just the product of neurons, biological messengers, hormones? What happens upstairs in the brain? 

Here Precht has to return to the neuroscience laboratory, to the rational lobe and the mirror neurons. 

And he demonstrates his talent by giving science the pace and excitement of an excellent crime story. 

He narrates with expertise and precision, combined with the courage to compress, to omit and playfully twist the threads. All of this is embedded in familiar everyday language and developed into an elegant, appealing style. Nowadays there is no point, Precht reckons, in writing like Kant, who based his language on Latin students’ grammar, or like Hegel who was a “lousy stylist”. Precht says, “Hegel really couldn’t write, and that’s one of the reasons the texts are so complicated.” He openly admits that his own PhD thesis about the “gliding logic of the soul in Robert Musil’s work” was the same sort of “pompous stuff”, but that he managed to free himself again from the convoluted style of the academic jargon drilled into him at university. 

And what can I hope for? The question in the third part of the “philosophical journey” links up with Anselm of Canterbury, Husserl and Sartre, Luhmann and Epicure to focus on God, freedom and property, justice, happiness and love. Precht lives with his wife, Luxembourg television presenter Caroline Mart, in a family with four children.

And this brings us to his next book: Liebe. Ein unordentliches Gefühl (Love. A Disorderly Feeling), which could well turn into another bestseller.

sábado, 30 de agosto de 2014

La estupidez es un arma que tiene el sistema. Marco Aurelio Denegri.

Marco Aurelio Denegri: La estupidez es un arma que tiene el sistema para hacer que la gente no piense ni se cuestione



AMANTE DE LAS LETRAS. Además de su programa de televisión La función de la palabra, Denegri se mantiene como un escritor productivo. Desde el 2010 a la fecha ha publicado cinco libros con el Fondo Editorial de la Universidad Garcilaso de la Vega.
AMANTE DE LAS LETRAS
Además de su programa de televisión La función de la palabra, Denegri se mantiene como un escritor productivo. Desde el 2010 a la fecha ha publicado cinco libros con el Fondo Editorial de la Universidad Garcilaso de la Vega.
Sus libros lo describen como un polígrafo autodidacto. Desde su espacio en el canal del Estado, se mantiene durante más de una década como un difusor de la cultura. Destaca por sus trabajos en el campo de la sexología y la lingüística.
Texto. Emilio Camacho
Foto: Ana Castañeda / José Vidal

Son las nueve de la noche del viernes 25 de julio y el auditorio César Vallejo de la Feria Internacional de Libro luce alborotado, demasiado. El congresista Víctor Andrés García Belaunde acaba de presentar su libro El expediente Prado, y sus invitados, que son decenas, llenan todos los pasillos que dan acceso al auditorio. Pasan los minutos y el tumulto no disminuye, crece. A los que vinieron por ‘Vitocho’ se suman los que quieren oír a otro autor: Marco Aurelio Denegri.

 El intelectual, sexólogo y conductor de televisión presenta Poliantea, su nuevo libro, una suerte de breve enciclopedia en la que desarrolla temas y conceptos que son de su interés. La multitud lo aplaude cuando se acomoda en el escenario, listo para hablar. Lo ovaciona también cuando empieza a leer algunos pasajes del libro. Pero él luce distante, ajeno a la aclamación de sus lectores. De hecho, siempre ha preferido mantenerse lejos de las personas.

Se reconoce misántropo, poco sociable. Dice que no espera ser popular, pero –muy a pesar suyo– lo es.

En Poliantea, su último libro, usted hace una diferencia entre el humorismo y la comicidad. ¿Puede hacer un resumen de esa diferencia?   
Bueno, vea. Yo recuerdo que a fines de los 60 llegó a Lima, por primera vez, Juan Verdaguer (humorista uruguayo). Este era un señor que se presentaba en la televisión solo, sin ningún apoyo. A mí me causaba mucho regocijo verlo, porque lo hacía con una seriedad y un timing que no se pueden imitar. Luego vino en la televisión lo que se comenzó a llamar "programa cómico", que era una concesión fácil a la risa pueblerina, estruendosa y vulgar. Luego eso se entronizó. Fue una concesión al gusto mayoritario. (Jorge Luis) Borges en sus conversaciones con Adolfo Bioy Casares se preguntaba: "¿Qué cosa pasaría si hoy estuviera entre nosotros Oscar Wilde?". Y él mismo respondía: "Seguramente sería un bobo". Es que Wilde funcionaba muy bien en los salones londinenses de 1800, pero ahora ya no. Es una sensibilidad de época, que ahora no tenemos. Ahora la gente se va a reír con el chiste grueso.

En Poliantea, usted dice que no es posible comparar el humor sutil de Wilde con la comicidad actual. Cuando usted lanza un chiste en su programa de televisión, en canal 7, ¿a quién se parece más, a Wilde o a un cómico actual?    
Yo nunca he querido ser gracioso. Si me pregunta si hay una intención consciente de provocar risa, eso no. Primero, porque yo no tengo esas condiciones. Ahora, puede ser que la gente se ría de mis gesticulaciones o mis ademanes, pero eso es algo que está en mí. Es mi manera de expresarme.
❉ ❉ ❉
En este momento, Nerit Olaya, editor de los libros de Marco Aurelio Denegri, nos interrumpe. "Quizá usted va más por la ironía", le dice a Denegri. “Eso es muy diferente –responde él–, es como el chiste cruel. La primera vez que yo escuché un chiste cruel, o de humor negro, yo estaba en tercer año de media, era 1953, y el profesor de literatura, Vicente Gonzales Monteolivo, era un gran contador de chistes. Él decía: Había una pareja de recién casados que tuvieron su primer hijo, pero les resultó tan feo, tan horrible, que tuvieron que botarlo a la basura. Aquello, dicho en 1953, era impresionante”.
Volvamos a Poliantea. En el libro trata un tema que para usted es recurrente: la estupidez humana.

Usted dice que todos cometemos estupideces en menor o mayor grado, e incluso cita a Mussolini, que tiene esta frase: “Todos los hombres son más o menos estúpidos. La cuestión es ser un estúpido ligero”. La cuestión es, hoy, a la mitad de la segunda década del siglo XXI, ¿cometemos más o menos estupideces?
Más, muchas más. Por una razón científica. Vea, el Premio Nobel de Medicina, Peter Medawar, dijo que la inteligencia estaba declinando en el mundo, desde 1940 aproximadamente, y que esta declinación no iba a ser indefinida. Me permito hacerle una observación a tan ilustre científico, yo creo que sí va a ser indefinida. Y si ha comenzado a declinar la inteligencia, lógicamente tiene que comenzar a subir la estupidez. Este es un tema que no necesita de estadísticas o de ningún estudio, esto es algo que usted ve todos los días. Basta solo con ver a los políticos. Además creo que este proceso es irreversible.

Antes de entrar a ese punto, ¿todos cometemos estupideces? ¿Usted mismo reconocería que comete estupideces?
Todos pues (se ríe), claro. Sería milagroso que yo esté exent de la comisión de estupideces.
¿Cuánto influye la televisión en la estupidización de las personas?
Bueno, yo creo que influye muchísimo y va a seguir influyendo porque no se tomó en cuenta una observación certera del gran filósofo existencialista francés Jean Paul Sartre, cuando dijo que el gran peligro de la estupidez es que es opresiva. Y entonces es un arma que tiene el sistema para hacer que la gente no piense, no delibere ni se cuestione. Al establishment le interesa mucho mantener ese estado de cosas. Y ahora, con el avance de la tecnología, y con el incremento de prótesis, no veo que esto sea reversible.

¿Los pésimos contenidos de la televisión no son responsabilidad también de la teleaudiencia, que se hace adicta a ellos?
Claro. Ese es un ida y vuelta. Por eso es tan peligroso. Y ese no es un fenómeno nuestro. Y lo que sí es evidente es que usted no podría comparar la televisión actual con la de hace 15 años, y tampoco podría compararla con la de sus inicios, fines de los 50 o inicios de los 60. Yo recuerdo que en la televisión de esa época había un programa los domingos que se llamaba La Universidad del Aire.
Invitaban al doctor Francisco Miró Quesada Cantuarias a dar una charla, al doctor Augusto Salazar Bondy a hablar de filosofía. Eso sería inconcebible ahora.

Usted mencionaba esta condición protética que tienen los hombres…
Ahora más que nunca…
Claro, vivimos pendientes de la interconexión. Y usted dice que estos estímulos reducen nuestra capacidad de concentración, lo que hace que no leamos….
No solo que no leamos. Con el paso de los años, y en muy corto tiempo, el hombre tiene una interioridad cada vez menor, un mundo interior muy reducido. No hay, para utilizar un lindo neologismo, una dentrura.

Lo que no entiendo es, en este escenario tan desfavorable, en el que nadie lee, que hay una escasa capacidad de concentración, ¿por qué escribir? ¿Por qué escribe usted?
Vea, yo no creo que yo pueda influir en absoluto, yo no escribo para los demás. Yo he reunido a través de los años una serie de textos, he desenvuelto algunos temas, y supuse que alguien podía interesarse por los temas que a mí me interesaban, a los que dediqué mucho tiempo. Yo no pretendo corregir puntos de vista o hacer que la gente entienda la situación en la que se encuentra. Mire, yo soy un caso singular, a mí no me gusta hablar de mí, pero en este caso lo voy a hacer. Mi madre me decía que yo nunca debía decir: “De esta agua no beberé, o esta puerta no tocaré”. Me decía eso, porque en esa época yo no tocaba ninguna puerta, no solicitaba nada, pero venían. Por ejemplo, yo me presenté por primera vez en la televisión, cuando estaba en canal 11 don Augusto Belmont Bar, en los comienzos de la década del 70. Me dije: “Yo no conozco a nadie, pero creo que se puede hacer un programa cultural”. Mi padre me respondía una cosa de sentido común: “Anda. Qué puedes perder. Lo peor que puede pasar es que te digan que no”. Y entonces fui. Sometí a la consideración el programa cultural y a la semana me dijeron que vuelva, que lo podía hacer. Fue la única vez que toqué una puerta. Por eso mi madre se preocupaba. “Estás esperando que te llamen, quién eres tú”, me decía. Y efectivamente yo no era nadie.
Ahora, hacer un programa de televisión en el que usted hace de difusor de la cultura, ¿no termina siendo algo elitista?   
Ah, sí, definitivamente. Yo creo mucho en la intelligentsia, en la élite intelectual, en la clase pensante.

¿La cultura nunca va a ser popular?
No, jamás, felizmente. Cómo sería popular la cultura.

Alguna vez le preguntaron si usted era misántropo y usted respondió que sí, como lo fue Manuel González Prada. ¿Sigue pensando así? ¿Tan detestable es la condición humana? ¿Tan poca cosa somos todos?
Sí. Y mencioné lo de González Prada porque ese es un punto que no ha sido desarrollado. Yo se lo comentaba al doctor (Luis Alberto) Sánchez, que es el que más conocía a Prada. Y esta misantropía en Prada, que era muy radical, basta ver sus poemas, está mezclada, cosa curiosa, con un gran cariño por los animales.

¿Cuántas horas puede soportar usted a un ser humano?
Bueno, ya lo he dicho. Yo tengo un trabajo que se titula: “Cuántas horas diarias es soportable un ser humano”. Según la mayoría de autores, lo máximo, en una situación presencial, son cuatro horas.

¿Le ha pasado alguna vez eso, que se le ha hecho insoportable estar rodeado de gente y ha tenido que marcharse?
Ahora más. Yo creo que con la vejez eso pasa más. Si usted revisa el diario de (Julio Ramón) Ribeyro: La Tentación del fracaso, él dice: “Yo puedo soportar a la gente máximo tres horas, después embrutezco”.

Si usted no puede soportar a la multitud, no entiendo cómo hizo para acudir a la presentación de su último libro, Poliantea, en la Feria del Libro, que es un lugar concurrido.
Yo hice un esfuerzo enorme porque en la universidad (Garcilaso de la Vega) se portaron muy bien, yo anteriormente nunca había ido a ninguna presentación. A mí no me gustan esas reuniones, me siento incómodo. Mire, cuando yo diálogo con alguien, una condición esencial es que la persona me conozca, no para que me hagan preguntas que están previstas, sino para que no me ponga a la defensiva. De lo contrario la cosa se pone tensa. Por eso prefiero no dar entrevistas.

Hace unas semanas se aprobó una norma que disponía que salieran de las universidades los catedráticos de más de 70 años. Usted contó alguna vez que los famosos matemáticos del club Bourbaki solo permitían a miembros de menos de 50 años…
Pero eso era para la matemática. En general, todas las grandes obras, en todos los órdenes de la existencia, se han hecho antes de los 50 años.

O incluso antes de los 40…
Sí, por eso es una tontería que la gente lamente que Mozart muriera tan joven. Mozart no hubiera podido hacer nada mejor de lo que ya había hecho. Lo mismo Valdelomar o Mariátegui. No hubieran sido mejores.
Usted, sin embargo, tiene 76 años, y sigue como difusor de la cultura.
Pero no tengo lo que yo tenía en la década del 70, esa intensidad que me hacía comprar libros a cada rato. Eso no podría volver a hacerlo.

¿Cuántos libros podía leer mensualmente en los 70?    
En los 70, yo podía comprar dos libros diariamente. Era una apetencia muy fuerte. Ahora eso se ha perdido.

¿Alguna vez lo han acusado de machista, de misógino?
Bueno, acá voy a repetir una frase que dijo en su momento el gran historiador Pablo Macera: “Yo prefiero guardar con mis paisanos una relación de mutua prescindencia”. Creo que Macera tenía razón.

Yo apuntaba solo a su relación con las mujeres. He visto que en las cosas que escribe siempre destaca que las mujeres tienen menos capacidad que los hombres en varias actividades: la poesía, el humorismo, el boxeo.
Eso es un hecho. Yo no he descubierto nada. En la poesía, por ejemplo. En la antología (poética) de González Vigil, la desproporción es enorme. Pero en la antología de Escobar es mayor. Creo que de sesenta y tantos poetas reunidos, creo que cuatro son mujeres.

¿De cuándo es esa antología?
Del 74 o 73, me parece.

¿Por qué se dedicó durante 15 años a estudiar sobre obscenidad y pornografía? ¿Cuál fue su interés?
Bueno, yo creo que lo primero que pude comprobar, desde hace muchísimo tiempo, fue el interdicto sobre lo sexual y las consecuencias que ello ocasionaba en la gente joven, yo estaba en el colegio y no tenía ideas claras ni distintas al respecto. Pero era un interdicto que empezó a cuestionarse cuando llegó la década de los 60 y continuó en los 70. Lo que quise hacer fue el esclarecimiento de la problemática sexual.

¿Empezó a estudiar esto cuando era adolescente?
Sí. Yo lamento no haber conservado unos escritos de esa época, seguramente eran estupideces, pero ya no los tengo. Luego continué. En los 70 era la única voz que hablaba del tema, saqué una revista, tuve problemas legales, confiscaron la revista, me metieron en la cárcel.

¿Lo acusaban de pornógrafo?
¡Claro! Esa era la manera en la que se tenía antes. Antes, al cuestionador del orden establecido, o lo metían en la cárcel, o lo tildaban de loco, y lo metían en el manicomio. Eso era antes. Ahora le hacen algo peor. Ahora lo incorporan al orden establecido.

Usted dice en otro de sus libros: "El problema no es la pornografía sino la abismal miseria sexual humana".
Sí. Y ahora más.

¿Sí? ¿Con tanta apertura, con tanta información?
Sí, pero hay menos potencia. Qué hace usted con tanta apertura si hay menos potencia. El éxito de la vida sexual depende de la potencia, y la potencia depende de la salud. La Organización Mundial de la Salud ha declarado hace un par de años que hay un aumento general de todas las enfermedades, tanto orgánicas como mentales. Si hay ese aumento, qué salud puede haber desde el punto de vista sexual. Ahora ya no se podrían duplicar ni remotamente los niveles de eficiencia sexual que revelaban los informes Kinsey, del año 48. Ya no hay personajes como el abogadito que tenía 30 coitos semanales durante 30 años. Eso ya no se da. Y esa es una cuestión de salud.

En Miscelánea humanística (2010), otro de sus libros, enumera una serie de escritos de novelistas y periodistas que se han referido al jirón Huatica, ese viejo rincón prostibulario de Lima. ¿Le tomó mucho tiempo reunir esa colección de escritos?
Rápido no fue. Esa fue una labor que también vine haciendo desde los 60. Me tomó bastante tiempo.

¿Usted es un nostálgico de Huatica, porque también incluye sus memorias en su libro?   
Mire, eso es como si me preguntara si yo soy un nostálgico de mi adolescencia. Yo no rescataría eso. Es un recuerdo significativo de lo que era entonces la adolescencia. Pero ahora ya no es así.

La capacidad de amar: Marco Aurelio Denegri.

"La capacidad de amar", por Marco Aurelio Denegri


"Enamorarse, según Ortega y Gasset, es un talento maravilloso de unos cuantos seres humanos", señala nuestro columnista. 

 


"La capacidad de amar", por Marco Aurelio Denegri
Foto: Paola Flores/El Comercio

El historiador Pablo Macera dice que el tamaño y la promesa de una historia cualquiera dependen siempre de nuestro propio tamaño. Esta observación perspicaz y que a mí me gusta repetir se aplica muy bien a la capacidad de amar, capacidad desigualmente distribuida y que debe ser fomentada sin intermisión para que se acreciente.

En la mayor parte de las personas, la capacidad de amar es, en el mejor de los casos, una semicapacidad, y en el peor de los casos, una capacidad insignificante, o sea pequeña y despreciable, lo cual no tiene por qué sorprender, ya que la mayoría de la gente se caracteriza por su insignificancia. Recuerdo a este propósito que José Ortega y Gasset decía, y sin pecar de extravagante, que el amor, contrariamente a lo que suponen los intonsos, es un hecho poco frecuente y un sentimiento privativo de algunas personas.  

Enamorarse, según Ortega y Gasset, es un talento maravilloso de unos cuantos seres humanos; como el don de hacer versos, como el espíritu de sacrificio, como la inspiración melódica. Muy pocos pueden ser amantes y muy pocos amados.

Con lo recién expuesto quiero denotar el hecho incontrovertible de que los seres humanos son, en su mayoría,  indigentes. Y por indigencia no debe entenderse, naturalmente, en este caso, carencia de recursos económicos. A lo que yo me refiero es al ser humano carente de contenido, que no tiene intereses, ni inquietudes, ni valores, ni desarrollo.

El indigente no piensa, ni reflexiona, ni tampoco sabe lo que son los problemas teóricos. El indigente vive o sobrevive, pero no se pregunta ni se cuestiona, ni es capaz por supuesto de ensimismarse.
Estamos, pues, los que pensamos, rodeados de gente que no piensa

Tenemos, cuando nos relacionamos, la posibilidad de habérnoslas con la indigencia y los indigentes.

El amor no es desligable de la personalidad, es una funciónn de ésta, y debe ser practicado y acrecentado diariamente y siempre.

El amor depende del desarrollo integral de la persona; pero si ésta se ha desarrollado escasamente, entonces su amor será como su escaso desarrollo.

El comediógrafo latino Terencio decía: “Cuando no se puede lo que se quiere, hay que querer lo que se puede.” Siglos después repitió esta sentencia terenciana Leonardo y, posteriormente, y a su modo, Rousseau, cuando dijo: “El hombre verdaderamente libre sólo quiere lo que puede y hace lo que le conviene.”

Cuando de lo que se trata es del amor, lo antedicho es fraseable como sigue:  Uno ama, no lo que quiere, sino lo que puede, y cuando puede, y como puede.

viernes, 8 de agosto de 2014

Platón: Teoría de las Ideas




Contexto históricoAtenas. 399 a.c. La democracia ateniense ha entrado en franca decadencia. El filósofo Sócrates, otrora considerado sabio y maestro de la ciudad, es condenado a muerte. Sentencia: envenenamiento por cicuta. Cargos:
corrupción de la juventud e impiedad.

El delito de impiedad estaba catalogado de máxima gravedad. La religión en la Grecia clásica era de corte politeísta y carecía de libro sagrado así como de casta sacerdotal. Los cargos institucionales religiosos eran elegidos por sorteo entre los ciudadanos y únicamente para oficializar determinados ritos. Así pues, cada ciudadano adoraba a sus dioses y el origen de la ley moral que siguiera no surgía de la religión, la cual tampoco tenía peso de importancia en la vida política. 

Esta situación dejaba al individuo un amplio margen para pensar y opinar libremente en materia moral y política. Sin embargo, la sociedad no toleraba el ateísmo. De ahí que el castigo por impiedad fuese considerado como uno de los agravios más duros que podía sufrir el ciudadano.

Sócrates no se defiende de la acusación y se limita atomar el veneno no sin antes recordar a su mujer que pague el gallo que deben a Esculapio. Ante todo está, para Sócrates, el cumplimiento de la ley.

Sócrates fue maestro de Platón y este nunca comprendió cómo la ciudad había castigado injustamente al bueno de su maestro. Desde ese momento Platón lo convertiría en su alter ego en la mayoría de sus obras, en lascuales plasmaba literariamente sus propias concepciones filosóficas.

Esas obras, también llamadas Diálogos , por la forma estilística en la que están escritas, se pueden organizar en cuatro etapas:


1. Diálogos de juventud: los que mayor influencia de Sócrates dejan traslucir. Cabe destacar el Protágoras.


En todos ellos el tema dominante es el de la enseñanza de la virtud.
2. Diálogos de transición: son los comprendidos entre el primer viaje de Platón a Sicilia y la fundación de la Academia. En est os diálogos Sócrates continúa siendo el protagonista y eje principal, pero en ellos Platón comienza a esbozar su propia filosofía. La temática es sobre todo política, aunque también aborda otros temas,como el del lenguaje; este último asunto lo plasma en su diálogo Cratilo.
3. Diálogos de madurez: son los elaborados en el periodo de funcionamiento de la Academia en Atenas. En ellos Platón brinda sus mejores exposiciones sobre la teoría de las ideas, el amor y su concepción de la justicia y el Estado.
República sería la obra fundamental de este periodo, sin olvidar el Banquete y Fedón
4. Diálogos de vejez o últimos diálogos: en esta época Platón ha conocido ya sus fracasos políticos y el exilio en Siracusa. Las obras de este periodo se vuelven hacia temas relacionados con la argumentación metafísica y la
lógica. Cabe destacar el Parménides y el Teeteto

Platón (427-347 a.c.), cuyo verdadero nombre era Aristocles, nació en el seno de una familia perteneciente a la aristocracia ateniense. Recibió el sobrenombre de Platón debido a la considerable anchura de su espalda, ya que en su juventud había sido atleta. Pronto pasaría a formar partedel círculo de seguidores de Sócrates y a la muerte de este comenzaría a escribir sus diálogos filosóficos y a viajar por diferentes lugares: Egipto, Sicilia y Siracusa... 


En esta ciudad intentó influir en la política de Dionisio I, al igual que haría años después con el heredero al trono, DionisioII, pero siempre con escaso éxito.En 387 a.c. fundó la Academia, un centro de estudios dedicado a la formación de los ciudadanos. En dicho centro estudiaría durante veinte años el filósofo Aristóteles, a la postre seguidor de Platón y en buena medida heredero de
la gloria filosófica de su maestro, aunque finalmente se distanciaría de la doctrina platónica y fundaría su propia filosofía.

Platón murió anciano en Atenas a la edad de 80 años y todavía dedicándose a la actividad docente.

Platón fue sobre todo un pensador político. Su objetivo pasaba por diseñar el modelo de ciudad justa, la cual estaba muy lejos de ser la democracia. Esta había conocido tiempos de esplendor en la época de Pericles, pero en ese momento se encontraba sumida en plena crisis.

La causa, según Platón, había que achacarla al relativismo imperante respaldado ideológicamente por los llamados Sofistas y al que ya hubo de enfrentarse el propio Sócrates. Los sofistas eran calificados por Platón de falsossabios; eran educadores de origen extranjero que enseñaban a los ciudadanos griegos que pudieran abonarla cuantía de sus clases un elenco de materias de todo tipo entre las que destacaba el arte de la retórica, muy útil para triunfar en la asamblea. 


Para los Sofistas, ni la ley política,ni la norma moral y tampoco la verdad podían tener un carácter absoluto: eran todas relativas y la ventaja de unas sobre otras residía únicamente en la mayor aceptación social, para lo cual resultaba imprescindible conquistar a la mayoría política de la ciudad. Pero dicho convencimiento había que hacerlo por medio de la palabra y en el fragor de la batalla dialéctica de la asamblea.

Texto publicado en Cuadernos Duererias /Serie Historia de la filosofía 1 
Compartido por ser de utilidad y de difusión.


Continuar leyendo: Teoría de las ideas


Cronología de la obra filosófica de Platón